Règle de combat

Coupes possibles

Pour marquer un point ( ippon ) dans un combat de kendo, il faut toucher l’un des neuf endroits suivants :

  • sho men ( partie médiane et antérieure de la tête ).
  • hidari men ( partie gauche de la tête ).
  • migi men ( partie droite de la tête ).
  • migi kote ( poignet droit au niveau du bord radial de l’extrémité inférieure de l’avant-bras dans la garde moyenne ).
  • hidari kote ( poignet gauche au niveau du bord cubital de l’extrémité inférieure de l’avant-bras gauche ).
  • hidari do ( le flanc gauche ).
  • migi do ( le flanc droit ).
  • nodo ( gorge ).
  • mune ( poitrine ).

Il est bien entendu que les zones-cibles de frappe ou pique coincident avec les protections de la tenue du kendoka.
Le combat arbitré repose sur la notion de ippon, c’est-à-dire gagner en une fois sur un seul coup de sabre décisif.
Le premier combattant qui marque deux ippon gagne le combat avant l’écoulement du temps réglementaire. Un seul ippon peut donner la victoire à la fin de ce même temps.
Si une égalité apparait à la fin du temps, le combat est prolongé. La durée du combat est de cinq minutes, celle des prolongations est de trois minutes ( pour les adultes).

Critères de jugement

L’exigence du ki ken tai permet de saisir la difficulté qui existe à réaliser un point. Outre l’obligation pour le pratiquant de frapper sur des zones définies, d’autres critères, tels que nous les rappelle Oka Sensei ( 8ème dan hanshi) doivent être présents :

  • Force mentale.
  • Force du kiai.
  • Distance ( maai ).
  • Forme de corps ( shizei ).
  • déplacement du corps et des pieds ( tai sabaki ).
  • Absence d’hésitation dans l’action ( sutemi ).
  • Vigilance après la coupe ( zanshin ).

En ce qui concerne plus précisément l’attaque :

  • menace ( seme ).
  • Opportunité ( datotsu no kikai ).
  • Utilisation de la partie convenable du shinaï : (tiers supérieur du shinai). (Monuchi).
  • Bonne utilisation des mains ( te no uchi ).
  • Respect du tranchant ( hasuji ). ( représenté symboliquement par la latte de bambou diamétralement opposée à la cordelette de nylon qui tend les parties de cuir )
  • Fermeté décisive dans la coupe ( kyodo ).