Les bases du kendo

Pour comprendre le kendo, il faut se référer à la culture japonaise et aux valeurs des samouraïs.
Aujourd’hui, l’une des grandes forces de cette discipline est son unité technique à travers le monde : où que l’on pratique, dans n’importe quel dojo, on retrouve les mêmes fondements, nourris par les mêmes valeurs.

Le kendo est plus qu’un sport : c’est une discipline de vie. Chaque pratiquant cherche à vivre en accord avec sa pratique, dans une démarche d’harmonie entre le corps et l’esprit.

La finalité du kendo s’exprime dans l’assaut (le combat), où deux kendoka s’affrontent en tentant de porter des frappes justes et valables sur les parties protégées de l’armure.

• Ces assauts peuvent être libres (ji geiko), pour progresser avec différents partenaires.

• Ou bien arbitrés (shiai), dans le cadre d’une compétition.

Dans les deux cas, l’objectif est de s’engager pleinement, avec tout son corps et tout son esprit. Il s’agit soit de surpasser un adversaire de même niveau, soit de donner le meilleur de soi-même face à un partenaire plus expérimenté.

Les bienfaits du kendo

Pratiquer le kendo, c’est d’abord apprendre à vaincre l’adversaire qui est en soi-même. La discipline exige du courage, de la patience et une volonté constante de se dépasser à travers de petits efforts répétés au quotidien.

Comme dans beaucoup d’arts martiaux, les bénéfices du kendo dépendent directement de l’énergie et de l’investissement que l’on y consacre.

Ses effets se ressentent bien au-delà du dojo :

• Santé : grâce à l’intensité de l’entraînement.

• Esprit : par la confrontation permanente à l’opposition et à la difficulté.

• Énergie et respiration : à travers le cri (kiai) et l’engagement corporel.

• Conscience de soi : par le développement des facultés physiques et mentales.

• Socialisation : grâce à la rencontre et à l’échange avec des partenaires variés.

Le kendo n’est donc pas seulement un art martial : c’est un chemin de progression personnelle qui forge le corps, l’esprit et le caractère.